Sabrina DUVAL, Éleveuse de Veaux de Boucherie en Ille-et-Vilaine Elle est née dedans ! Saint-Germain-sur-Ille. Sabrina Duval, éleveuse de veaux de boucherie Dans le cadre des 7 es rencontres Made in Viande se tenant du 11 au 18 mai, Interbev a mis

titre de la fenêtre 
Liste_actus

Sabrina DUVAL, Éleveuse de Veaux de Boucherie en Ille-et-Vilaine

19/05/2022

Elle est née dedans !

 

Saint-Germain-sur-Ille.

Sabrina Duval, éleveuse de veaux de boucherie

 

Dans le cadre des 7es rencontres Made in Viande se tenant du 11 au 18 mai, Interbev a mis en avant une éleveuse à la pointe de l’innovation et du bien-être animal.

Alexandre REBILLARD, technicien, et Olivier ADDE, responsable technique chez VanDrie France, accompagnent Sabrina DUVAL, éleveuse de veaux de boucherie. 

 

Elle est née dedans ! « Ici, c'est la 5e génération, raconte Sabrina Duval, née Simon. Mes grands-parents étaient plutôt laitiers, c'est mon papa qui a lancé l'élevage de veaux de boucherie ». Les veaux ont toujours reçu une attention particulière de la part de la jeune Sabrina. « À l'âge de 3 ans, j'étais déjà dans les bâtiments à les caresser ».

 

Après un BEP et Bac pro suivi d'un BTS agriculture obtenu à l'âge de 21 ans, Sabrina travaille à la CER France avant que l'envie de franchir le pas ne l'invite en 2016.

 

Le bien-être animal

 

« J'ai décidé de m'installer sur le site de la ferme de mes parents qui poursuivent toujours leur activité », apprécie aujourd'hui Sabrina, mariée, conseillère municipale et maman de trois enfants. « J'ai toujours eu cette envie de m'installer. » En 2016, Sabrina débute avec 260 veaux. Après de lourds investissements dans la construction d'un nouveau bâtiment d'élevage premium, Sabrina poursuit aujourd'hui sa route en accueillant 440 veaux.

 

« Je travaille en contractualisation avec le groupe VanDrie France », explique Sabrina Duval.

 

Bien rôdé, le concept respecte à la lettre toutes les contraintes sanitaires et environnementales.

« VanDrie me place les veaux âgés de trois semaines ». Pour un arrivage de 200, « les veaux viennent de 180 à 190 élevages différents », précise Olivier Adde, responsable technique. Plaque tournante de ce dispositif d'élevage destiné à donner aux consommateurs la meilleure qualité qui soit, cette société maîtrise tout de A à Z. « Avec Tendriade pour label, que l'on retrouve en commerce ».

 

« Ils fournissent l'alimentation animale ainsi que les suivis techniques et vétérinaires », indique Sabrina Duval. Reste à l'éleveur l'apport en électricité et en eau.

« Mais aussi le suivi au quotidien ». Qui peut s'avérer un peu plus compliqué lors de l'arrivée d'un nouveau contingent de veaux à mener à terme.

 

« Les trois premières semaines, ils sont élevés en baby-box ». À savoir que chacun dispose de son petit espace, et est nourri au seau. « Afin de leur assurer une alimentation adaptée, tout en les contrôlant au mieux ».

 

Ensuite, ils sont placés en parc de sept individus où ils sont alimentés en auges doubles dans ce bâtiment flambant neuf. « Il a été construit il y a un an », conclut Sabrina Duval. Tapis caoutchouc, luminosité naturelle et ventilation dynamique.

 

« Il est entièrement automatisé et répond au bien-être animal ».

 

Claude FOURNEL - 16/05/2022